DevOps… C’est quoi ?

Depuis quelques années, le terme DevOps est à la mode. Au point que nous le voyons affiché sur une grande majorité d’offre ou de recherche d’emploi, de sites (le mien compris) et de tout plein d’articles informatiques (sur Internet ou dans des magazines).

Le tout premier poste que j’ai accepté après ma sortie d’école était lui aussi titré de cette façon : « DevOps Infrastructure ». Mais mon manager de l’époque savait-il exactement ce que signifiait ce terme ? Et moi, l’avais-je compris également ?

Un métier ou une philosophie ?

A mon sens, DevOps n’est PAS un métier mais plutôt une approche globale, une façon de penser qui révolutionne la manière de travailler.

Etre DevOps, c’est anticiper l’avenir et préparer le long terme. Pour cela, on pense :

  • Automatisation
  • Reproduction
  • Sécurité

Et afin de s’assurer d’un bon fonctionnement de l’infrastructure et d’une bonne maintenance, on s’arrange pour que les équipe de développement, d’opération et de sécurité travaillent ENSEMBLE. C’est un décloisonnement des différents pôles, encore difficile à mener dans les grandes et vieilles entreprises (mais ceci un autre débat que j’aborderai dans un autre article).

Se qualifier de DevOps est, selon moi, accessible à toute personne faisant de la veille technologique son crédo. Je parle, bien entendu, de veille technologique intelligente. Cela signifie comprendre les outils technologiques du marché (anciens comme nouveaux), les analyser, les comparer, suivre leurs évolutions et être capable de faire des choix adaptés dans toute situation !

Et des outils, il y en a tellement qu’il est difficile de savoir par où commencer ! Pourtant, il n’y a pas besoin d’être un expert sur tous les produits existants (d’ailleurs, c’est impossible de l’être) pour s’affirmer DevOps. Tout évolue tellement vite qu’il faut savoir doser l’apprentissage et la maîtrise. Un bon ingénieur doit avant tout être capable d’APPRENDRE. Et malheureusement, je trouve que cette compétence est de moins en moins enseignée dans les écoles (merci Internet et merci les IA)…

Il n’est jamais trop tard…

Comment apprendre ?

Comprendre la philosophie DevOps est la première leçon à intégrer. Il existe de nombreux points de vue, beaucoup d’articles professionnels et pleins d’avis différents mais le fond est, en général, le même. Cette quantité importante de données permet de se forger sa propre opinion du DevOps et surtout, d’intégrer la démarche principale.

Ensuite, il n’y a plus qu’à apprendre progressivement et sans aller trop vite. La diversité des produits du marché est telle qu’il faut accepter de ne pas tous les maîtriser. C’est primordial. Auriez-vous confiance en un collaborateur qui prétend être expert de plusieurs dizaines d’outils informatiques ? Cela dit, tout dépend de sa propre perception du mot « expertise » (et là encore, on est sur un autre débat).

Quoi apprendre ?

Lorsqu’on s’intéresse au DevOps, on tombe tout de suite sur ce fameux signe de l’infini. Et il correspond tout à fait !

Source : Atlassian

Un DevOps comprend chaque étape, du développement à l’opération :

  • Découverte
  • Planification
  • Développement
  • Test
  • Déploiement continu
  • Opération
  • Observation, utilisation
  • Retours

Chacune sont associées à des outils spécifiques. Mes images préférées sont celles qui associent chaque outil à chaque phase. Et je vous conseille fortement de créer la vôtre au fur et à mesure de vos recherches et vos apprentissages.

Une fois ces différentes phases intégrées, tu devrais déjà être capable de parler le « DevOps », et ne plus être capable de discuter d’un projet sans penser CI/CD. Félicitations !

Les outils les plus connus en 2025

Il n’y a pas besoin d’être fin connaisseur pour connaître les outils technologiques les plus en vogue actuellement. Un petit tour sur différents site d’offres d’emplois et le tour est joué !

Ainsi, les petits élus de cet articles sont :

  • Intégration et déploiement continu : Jenkins, GitLab CI/CD, GitHub Actions, ArgoCD
  • Containerisation et orchestration : Docker et Kubernetes
  • Cloud : AWS, Azure, GCP
  • Infrastructure as Code (IaC) : Terraform, Ansible, Chef, Puppet
  • Sécurité : SonarQube, Snyk, Aqua Security
  • Monitoring : Prometheus, Grafana, ELK Stack, Splunk
  • Versionning : Git avec GitHub et GitLab

Conclusion

Ca en fait du boulot ! Mais franchement, pas tant que ça.

Un de mes collègues disait souvent que, de son point de vue, il suffisait d’être capable d’utiliser au moins un outil par phase du cycle DevOps pour être performant sur le terrain. Et je suis plutôt d’accord. La plupart des outils se ressemblent puisqu’à terme, ils se dirigent vers un même objectif. Etre capable d’en utiliser au moins un correctement suffit pour savoir que tu sauras t’adapter aux autres et apprendre de la même manière.

Attention à ne pas confondre « utilisation » et « compréhension ». Il est plus que nécessaire de comprendre les différences, parfois subtiles, entre chaque outil pour pouvoir choisir ceux qui sont le plus adapté à un projet en particulier.

Bon courage mais surtout, amuse toi bien !

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